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Antonio Lucio Vivaldi, est un violoniste et compositeur italien né à Venise le 4 mars 1678. Il a été l’un des virtuoses du violon les plus admirés de son temps (« incomparable virtuose du violon » et fut l’un des plus importants compositeurs de la période baroque, pour ses concertos, ses symphonies, ses sonates, ses opéras et sa musique sacrée.
Il apprend très jeune à jouer du violon aux côtés de son père, violoniste à la basilique Saint-Marc. Pourtant, en 1703, il est ordonné prêtre et sa chevelure rousse le fit surnommer il Prete rosso, « Le Prêtre roux ». Son asthme l’empêchant de dire la messe, et il donne en parallèle des cours de violon à l’Ospedale della Pietà. Rapidement, ses qualités de professeur, interprète et compositeur lui permettent de devenir maître de violon puis maître de composition. Sa renommée traverse les frontières italiennes, et en 1711, Antonio Vivaldi publie son recueil de douze concertos pour violon << L'Estro armonico >> chez un célèbre éditeur d’Amsterdam. Le succès est tel que ses compositions atteignent l’Europe du Nord et que Jean-Sébastien Bach en transcrit une partie pour claviers. En 1712, un deuxième recueil intitulé << La Stravaganza >> est publié, suivi l’année suivante de l’opéra << Ottone in Villa à Vicenza >>.
Tous ces chefs-d’œuvre lui permettent de composer de la musique religieuse en tant que maître de chapelle à la Pietà et de partir en tournée en Italie, en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. Malheureusement, la majorité des pièces datant de cette période ont désormais disparu. Vivaldi est ensuite nommé maître de chapelle pour le prince de Mantoue en 1718, avant de partir une nouvelle fois en tournée à travers toute l’Italie. En 1724, il compose le recueil << Il Cimento dell' armonia e dell' invenzionze >>, dans lequel se trouvent les célèbres << Quatre Saisons>>. Trois ans plus tard, il dédie << La Cetra >> à l’empereur d’Autriche Charles VI, puis il part en 1735 servir le duc de Lorraine François Stéphane, futur François Ier, tout en reprenant son poste à la Pietà. En 1738, il est chargé des exécutions musicales pour le centenaire du Théâtre Schouwburg à Amsterdam, un an avant la publication de << Foraspe >>.
Antonio Vivaldi quitte Venise l’année suivante, pour des raisons inconnues, et décide en 1740 d’arrêter la musique et de s’installer à Vienne(Autriche). Il décède le 28 juillet 1741 d’une inflammation interne (terme de l’époque) dans la pauvreté et l’oubli. Cependant, une messe de requiem, dans laquelle chante le jeune Joseph Haydn, lui est offerte dans la cathédrale Saint Etienne.
Comme ce fut le cas pour de nombreux compositeurs du XVIIIe siècle, sa musique, de même que son nom, fut vite oubliée après sa mort. Elle ne devait retrouver un regain d’intérêts auprès des érudits qu’au XIXe siècle, à la faveur de la redécouverte de Jean-Sébastien Bach. Cependant, sa véritable reconnaissance a eu lieu pendant la première moitié du XXe siècle, grâce aux travaux d’érudits ou musicologues tels Arnold Schering ou Alberto Gentili, à l’implication de musiciens tels Marc Pincherle, et Olga.
Aujourd’hui, certaines de ses œuvres instrumentales et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent parmi les plus populaires du répertoire classique.
